Adokou Kokouvi Sana alias Adokou Sana est un artiste plasticien originaire du Togo. Depuis plus d’une dizaine d’années, il s’est installé et travaille au Burkina Faso, le pays des hommes intègre. En effet, Adokou Sana a choisi l’art plastique comme moyen principal afin de s’exprimer et faire parler son génie créatif. Etant conscient de l’enjeu que cela présente, il s’est lancé dans cette carrière tout en étant focus sur ses objectifs. Ce dernier s’est donné comme mission de donner l’espoir aux descendants des générations du sud.

Il prône donc la tradition des masques qui sont le visage, pour lui, d’une Afrique perdue dans le modernisme. Pour y arriver, Adokou Sana reste attaché à la tradition de ses aïeux. Malgré ses études et formation en sérigraphie calligraphie et dessin, il a considéré l’art plastique comme son levier de développement. Et aujourd’hui son expression artistique, ses créations en sont la preuve vivante.

Ce qui fait la particularité de Sana est le fait qu’il utilise aussi des outils usés afin de leur donner une seconde vie. Il utilise, en effet, les pigments, l’ocre, le papier mâché, la colle, les pastels, les briquets et autres outils. Cette technique mixte qu’il utilise laisse les amoureux de l’art succomber aux œuvres de l’artiste qui ne sont rien d’autre que le résultat d’une recherche perpétuelle du beau.

Dans nos quotidiens, c’est une quête permanente que tout le monde doit se donner. Il s’agit de la paix, la joie de vivre, la vie en communauté, la fraternité et d’autres harmonie de la vie. Et ce ne sont rien d’autres que les thèmes que l’artiste abordent à travers ses créations. Et ses œuvres entrent vraiment dans le cadre de la célébration du mois d’octobre : Octobre rose.

Il faut noter que Sana utilise les briquets pour faire ressortir un aspect primordial de l’homme : son histoire. Si une personne se connaît bien, elle peut s’en sortir dans de nombreuses situations de la vie. Surtout les situations sanitaires. Le mois d’octobre est un mois où l’humanité lutte contre le cancer de sein et surtout chez la femme. Compte tenu de ce mal, Adokou Sana nous invite pour un devoir de mémoire. Connaître nos origines, d’où nous venons et ce pourquoi nous devons nous battre au quotidien.

L’artiste peut donc faciliter cet exercice de rétrospection au grand public. Mon souhait est de participer à cette expositio